Chasse de Buvrinnes.
Bois des communes.

Le Bois des Communes.

Aujourd'hui, la plupart des territoires de chasse (je parle de la Belgique, où j'habite) qui sont encore gérés en tant que tel, le sont par des chasseurs passionnés, qui abandonnent toute idée de fructification de leur territoire au bénéfice de la gestion d'espèces qui y habitent, cela afin de les chasser, pour leur plaisir certes, mais pas uniquement.
En effets suite à la disparition des grands prédateurs européens, le grand gibier à savoir principalement le chevreuil, le cerf, le sanglier, le daim, n'ont plus comme menace que l'homme qui les a remplacés. On sait que la loi de la nature est bien faite, et que l'équilibre entre les différentes espèces est fragile.
Le rôle de régulation et de sélection naturelle joué par les carnassiers aujourd'hui disparus est désormais effectué par l'homme, et plus précisément par le chasseur. A tel point qu'on peut affirmer aujourd'hui que si il y a encore autant de chevreuils, de cerfs, et de sangliers en Belgique, c'est en grande partie aux chasseurs qu'on le doit.
En effet, la plupart des terres boisées sont privées, et leur entretien est la responsabilité du propriétaire qui soit décide d'exploiter les diverses ressources qu'il peut en tirer, soit l'entretien pour la chasse, au grand bénéfice des animaux qui y vivent. Comme beaucoup d'autres activités, la chasse implique une grande part de responsabilités, une gestion saine, et un apport financier somme toute assez important; ensemble de conditions qui font que le chasseur a envie de conserver son capital gibier et de le maintenir dans des conditions optimales. Cela passe par l'entretien correct des bois, par la création de zônes de nourrissage (coupes à blancs), ainsi que par une gestion scrupuleuse du prélévement annuel en vue de maintenir un nombre d'animaux correspondant à la capacité du territoire. Trop d'animaux implique un manque de nourriture, un risque de maladies, un affaiblissement général du cheptel ainsi que des dégâts accrus dans les zônes cultivées (même le remboursement de ces dégâts est à charge du chasseur en Belgique), alors qu'un manque d'animaux serait dommage tant pour le chasseur que pour la nature en général. L'idéal est d'atteindre l'équilibre entre ressources naturelles et cheptel afin d'avoir un gibier de qualité.
Inutile de préciser que pour arriver à cet équilibre, il est nécessaire d'avoir de solides connaissances tant des espèces chassées que de leur environnement, et c'est cela sans doute que le chasseur est indéniablement un passionné de la nature, et, un écologiste. Il est le premier à tout faire pour maintenir le grand gibier en Belgique, à le soigner, à vouloir obtenir la meilleure qualité possible ainsi qu'à maintenir la nature dans l'état où elle nous a été donnée. Et c'est seulement quand les écologistes qui s'évertuent à détruire cette passion auront compris cela que la chasse pratiquée comme elle doit l'être sera acceptée de tous, et appréciée à sa juste valeur.

Les plaines.

Gibier.

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